Il y a bien longtemps, aux temps anciens où les dieux foulaient encore la terre, une blague circulait parmi les peuples. Elle racontait l’histoire d’un homme puissant et impitoyable, un être d’une cruauté sans égale, qui prétendait que l’on ne pouvait être raciste si l’on avait exterminé toutes les autres races. Certains disaient qu’il avait accompli cet acte abominable, anéantissant les autres peuples pour ne laisser derrière lui que les siens. D’autres affirmaient qu’il ne s’agissait que d’une fable, un conte destiné à faire réfléchir sur les dangers de la haine et de la discrimination. Quoiqu’il en soit, cette blague résonnait dans les esprits comme un sombre avertissement, rappelant aux hommes que la tolérance et le respect de la diversité étaient les seuls chemins vers la paix et l’harmonie. Et depuis ce temps immémorial, elle continua de hanter les consciences, rappelant à tous la fragile frontière entre la compassion et la barbarie.