Sourire

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Quelle est la blague à deux balles ? Pan Pan !

Laissez-moi vous conter une fable, Qui aurait fait rire les tables, Au temps lointain du Moyen Âge, Dans un vieux village, sur la page. Un barde, vêtu de sa cape, Arriva alors, sans aucune tape, Devant une foule assemblée, Prêt à les divertir, les charmer. Il se mit à chanter doucement, Accompagnant sa voix de son luth brillant, Tous les yeux rivés sur sa prestance, Attendant la blague en toute impatience. « Quelle est la blague, oyez, mes amis, Qui demande deux balles pour s’épanouir ? » Les regards curieux cherchaient un indice, La réponse se trouvait dans leurs yeux fixés. Le barde, malicieux, fit un bond, Et d’un geste vif, il dégaina deux ronds, Tout en les lançant en l’air d’un coup sec, Et s’exclama, rieur, « Pan Pan ! » en reflex. Les éclats de rire envahirent les alentours, Au son des mélodies et des tambours, Le barde avait réussi sa mission, En offrant à tous cette joyeuse dérision. Ainsi fut contée cette blague ancestrale, Qui résonna dans les cœurs des médiévaux, Le temps d’un instant, le monde s’égaya, Grâce à ce barde et son jeu de mots à deux balles.

Divers

Le parisien et le sourire. Comment appelle-t-on un Parisien qui sourit ? – Un touriste.

Il était une fois un Parisien du nom de Pierre. Pierre était quelqu’un de très sérieux, toujours pressé et rarement enclin à sourire. Il vivait dans la capitale française depuis de nombreuses années et s’était acclimaté à son rythme de vie trépidant. Les passants dans les rues pouvaient aisément deviner qu’il était un vrai Parisien, rien qu’en observant son visage fermé et son absence de sourire. Un jour, Pierre décida de prendre quelques jours de vacances loin de l’agitation de la ville. Il partit pour une petite station balnéaire en bord de mer, espérant trouver un peu de tranquillité et de détente. Arrivé sur place, il découvrit un monde complètement différent de celui qu’il connaissait habituellement. Les habitants de cette ville étaient joyeux, accueillants et avaient tous le sourire aux lèvres. Pierre se sentait un peu déboussolé, ne comprenant pas pourquoi tout le monde semblait si heureux. Il se promenait sur la plage avec son visage renfrogné, contrastant avec le paysage ensoleillé et les gens qui se divertissaient. Un jour, alors qu’il était assis sur un banc en train de contempler l’horizon, une petite fille l’aperçut et s’approcha timidement de lui. Elle était rayonnante, avec ses yeux pétillants et son sourire radieux. Curieuse et sans filtre, elle lui demanda : « Monsieur, pourquoi vous êtes si triste ? » Pierre, surpris par la remarque de la fillette, ne put s’empêcher de sourire légèrement. Il lui expliqua qu’il venait de Paris et que les Parisiens n’avaient pas l’habitude de sourire autant que les gens de cette ville. La petite fille sembla perplexe, ne comprenant pas pourquoi il était si difficile pour lui de sourire. Elle se mit alors à raconter une blague, celle justement qui tournait autour du Parisien et du sourire. Elle lâcha avec un sourire espiègle : « Comment appelle-t-on un Parisien qui sourit ? – Un touriste ! » Pierre éclata de rire, incapable de résister à l’humour enfantin et à l’innocence de cette fillette. Il réalisa à quel point il était absurde de se priver de sourire, simplement par habitude. Il décida, à cet instant précis, de changer sa façon d’aborder la vie. Reboosté par la petite fille et sa blague, Pierre rentra à Paris avec une nouvelle perspective. Désormais, il arborait un sourire radieux, échangeant des regards complices avec les passants, laissant transparaître sa joie de vivre. Les habitants de la capitale le considéraient avec surprise, se demandant ce qui avait poussé ce Parisien si sérieux à changer ainsi. Pierre avait compris qu’un sourire ne coûtait rien, mais qu’il apportait énormément. Et il continua sa vie dans la capitale en semant le bonheur autour de lui. Désormais, on ne l’appelait plus seulement « le Parisien ». On l’appelait « le touriste souriant ».