Que dit un volcan qui arrive à côté d’une montagne ? Ça ne vous dérange pas si je fume ?
Dans un temps médiéval, où se forgeaient les légendes, Un barde vint conter une histoire bien étrange. Au coin du feu qui dansait, il commença sa ballade, Chassant les ombres d’un drapé mélodieux de sa cadence. « C’était en des terres sauvages, là-bas, sur une montagne, Un volcan majestueux surgit tel un livre qui se déchaine. Sa lave ardente parcourait les pentes et les vallées, D’une nature puissante, nul ne pouvait l’ignorer. Un matin, sur son chemin, un autre géant apparut, Une montagne majestueuse, d’une envergure absolue. Ensemble, ils contemplèrent le paysage d’un oeil fier, De leur présence imposante, ils semblaient réchauffer la Terre. Soudain, le volcan adressa un murmure étrange à l’horizon, Il demanda, tout en fumant, sans nulle hésitation : « Ô noble montagne, je me tiens ici à tes côtés, Penses-tu qu’il te serait inconvenant si je prenais feu ? » La montagne, toute fière et gracieuse dans sa réponse, Lança ses échos à travers les sommets en une danse : « Cher volcan, tes volutes éclatent de passion ardente, Mais je dois te rappeler que fumer peut s’avérer indigeste ! » Le barde, alors, rythma sa ballade d’un sourire et d’amusement, Les rimes et les paroles berçaient l’air d’un charme envoûtant. Dans le clair-obscur de cette scène d’un autre temps, La légende s’écouvrait, tissant un lien éternel entre les géants. Ainsi, dans les contes qui se racontent aux veillées, La blague du volcan et de la montagne a perduré. Un chant d’amitié improbable, rempli d’une folie douce, Sur le fil du temps, un rire éternel qui se tricote et s’épouse.