Désert

Jeux de mots

J’ai dit une blague sur le désert du Sahara, mais elle n’a pas plu.

Au temps jadis, dans les contrées lointaines, Un barde allait de village en domaine, Portant en son cœur des histoires à conter, Des chansons et des rires à partager. Un soir, près d’un feu dans un château fort, Le barde entama sa chanson d’or, Il narra les mondes et leurs mystères, Suscitant dans tous, sourires et lumières. « Ô noble auditoire, je vais vous raconter, Une blague qui saura vous enchanter, Elle parle d’un lieu, aride et sans fin, Le Sahara, où seule la soif est un festin. » Le barde commença sa fable éternelle, Dans le rythme des vers, à la rime belle, Il décrivait le désert, vaste et brûlant, Dans la chaleur du sable, impitoyable adamant. « Un voyageur, las et assoiffé, avance, Cherchant une oasis, au loin, une chance, Il erre depuis des jours, épuisé par le vent, Se plongeant dans l’illusion de mirages s’élevant. » Les hommes se mirent à l’écouter attentifs, Leurs yeux s’éclairèrent, curieux et vifs, Imaginant le désert dans leur esprit, Écoutant chaque rime, chaque mot précis. « Il finit par trouver un puits bien caché, L’eau si précieuse qui le fit frissonner, Mais à sa grande surprise, il y entendit, Un écho si lointain, une voix s’élever. » Le barde souriait, les yeux étincelants, Les rires du public s’élevaient triomphants, Car la blague tant attendue de cette scène, Faisait naître en chacun une joie sereine. « Dirigeant son regard vers le fond du puits, Le voyageur grava dans sa mémoire sans défi, Que jamais, au grand jamais, il ne faut oublier, Que même au Sahara, y’a toujours un Mar- »rhh »-tyrer. » Les rires éclatèrent, le barde triompha, Sa ballade si bien chantée, y trouva sa voie, Les échos des rires raisonnèrent au loin, Gagnant les confins de ce Moyen Âge si loin. Et depuis ce jour, dans les tavernes et les cours, Le barde chante sans relâche avec amour, Cette blague sur le désert brûlant et sans fin, Qui, au Moyen Âge, fit rire tous les humains.

Divers

Que fait un arbre seul dans le désert ? Il joue à cache-cache mais il est cramé.

Un arbre solitaire dans un désert aride a appris à ses dépens qu’il ne faut jamais jouer à cache-cache… lorsqu’on est déjà cramé ! En effet, notre ami végétal avait décidé de se divertir un peu et de tromper l’ennui en s’adonnant à ce jeu enfantin. Si vous vous demandez encore comment un arbre se retrouve seul dans le désert, rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls ! La vérité est que notre protagoniste a toujours eu une imagination débordante. Il s’imagine être un cactus géant, entouré d’autres cactus tous plus fous les uns que les autres, mais n’en parlons pas trop pour ne pas alimenter ses idées farfelues… Revenons donc à notre histoire. C’était un après-midi torride de plein été, où le soleil était si brûlant qu’il aurait pu faire fondre un cornet glacé en quelques secondes seulement. Notre arbre un peu trop audacieux avait décidé de se cacher derrière une petite dune, persuadé d’être invisible aux yeux des autres arbres, et donc de pouvoir remporter la partie haut la main. Sautillant de branche en branche, tout excité à l’idée de se faire découvrir, notre arbre se mit à chanter joyeusement : « Caché, caché, je suis bien caché, personne ne me trouvera ! Derrière la dune, je suis si ravi, je vais gagner ce jeu sans pitié ! » Mais c’était sans compter sur le soleil mordant qui, ce jour-là, avait décidé de rire un peu aux dépens de notre arbre farceur. En se cachant derrière la dune, le vent se mit à souffler de plus en plus fort, jusqu’à provoquer un tourbillon de sable. La pauvre petite brindille qui dépassait de la dune fut alors rapidement embrasée par le soleil. Et c’est ainsi que notre arbre se retrouva littéralement cramé, tel un barbecue improvisé au milieu du désert. La scène aurait pu être tragique si notre arbre ne s’était pas aussitôt exclamé, sous le coup de l’humour noir : « Oh ! J’ai joué à cache-cache, mais me voilà cramé ! Je suis un arbre de désert, à l’humour bien raffiné ! » Les autres arbres du désert, spectateurs de cette triste et comique mésaventure, éclatèrent tous de rire. Même le soleil sembla faire une pause dans son rire écrasant, pris au dépourvu par la répartie de notre arbre cabotin. Et c’est ainsi que notre arbre cramé devint la mascotte officielle du désert des joueurs de cache-cache. Car, étrangement, les autres arbres pensaient qu’il était encore plus drôle avec ses branches grillées qu’auparavant. Moralité : le sens de l’humour peut tout changer, même pour un arbre cramé dans un désert aride. Alors, rappelez-vous, peu importe les épreuves de la vie, trouvez toujours le moyen de rire et d’apporter un peu de légèreté à votre entourage !