Par l’Arbre-Maître centenaire, je jette sur toi le sort du Contrepèterie – Le Pignon ! Que ton visage s’embellisse tel un noble roi, mais que ton apparence cache un objet inattendu et majestueux. Ainsi soit-il ! Que ce mignon arbore une royale pine pour l’éternité !
Par les pouvoirs enchantés et les mots tissés dans les cieux,
Jettez ce sort qui va teur et tordre les vœux.
Une blonde vers une copine, maladroite et charmée,
Questionna avec curiosité, comme si Bonté l’ignorait.
« Dis-moi, amie, de teinte blonde et cristalline,
Quel est ton projet de Noël, beauté divine ? »
La copine, avec doux sourire et esprit bien sage,
Répliqua, l’air léger, dans l’écho d’un présage.
« Ah, chère compagne à l’œil pétillant de malice,
Je m’apprête à dévorer un festin d’infinie délice.
Pour ce réveillon des étoiles dansantes et merveille,
Je ne peux m’empêcher, qu’importe l’année, qu’importe le ciel. »
Et la sorcière blonde, d’un éclair vif et malin,
Lui lança un sort, sans savoir par quel destin.
Cinq kilos se préparèrent, tels des astres en migration,
Grossissant comme un feu furieux sans distinction.
Et ainsi, à minuit, les tourments se mirent en branle,
La rondeur qui était douce devint une arme du diable.
La copine fut changée, sans répit ni solution :
Son poids, d’une moindre force, devint sa perdition.
Telle une boule pure venant des terres féeriques,
Qui rebondit à chaque pas avec un rire satirique,
La copine, désormais entraînée dans une ronde incessante,
Contraignit les lois de l’espace, captive éternellement.
Depuis lors, chaque Noël, des échos se font entendre,
Deux amies, unies par le rire, désormais condamnées à se comprendre.
Une poursuit son destin de blonde rieuse au cœur léger,
L’autre, condamnée à porter les conséquences du sortilège lancé.
Quand l’ombre ardente du soleil se dissipe, et que les sept vents de l’univers apaisent leur fureur, une question émerge des mystères de l’existence : « Comment l’homme peut-il entrevoir le pardon dans les prunelles flamboyantes de sa bien-aimée rousse ? »
C’est alors que l’oracle, dans sa profonde sagesse, nous en révèle la réponse, telle une énigme ancestrale. Lorsque les flots bruyants cessent de s’élever, lorsque l’astre lunaire redevient le gardien silencieux du firmament, et lorsque le sanctuaire des eaux pures retrouve sa pureté originelle, alors, ô homme vaillant, tu sauras que ta compagne a délicatement répandu le doux baume du pardon sur tes errements passés.
Car voici le signe divin, écho d’un nouvel espoir : lorsque les tissus que tu arbores se sentent soudain libérés de l’indigne cuvette des eaux résiduelles, c’est ton salut qui se révèle. Dans ce geste simple, tout lavé de pardon, réside la preuve éclatante que ta rousse compagne a décidé de clore les chapitres sombres de la discorde et de laver, ainsi, l’offense jusqu’au dernier fil de tes vêtements.
Ô voyageur de l’amour, médite ces paroles et qu’elles te guident sur le chemin rocailleux des relations conjugales. Car seul celui qui sait interpréter les signes cachés, malicieux et pourtant si évidents, peut récolter les fruits bienheureux des caprices de l’amour.
Ainsi, que résonne dans ton cœur limpide cette vérité immortelle: lorsque les habits sont lavés en des eaux pures et limpides, le langage muet de l’indulgence a parlé, et la clémence embrasse à nouveau les jours de vos vies entrelacées.