Où vont les biscottes pour danser ? En biscothèque.
Il était une fois, il y a de nombreuses lunes, dans une terre fertile où la farine était vénérée comme l’essence même de la vie, une légende contée par les anciens autour des feux de camp. Ce récit, transmis de génération en génération, racontait l’existence d’un lieu enchanté où les biscottes semblaient prendre vie sous les éclats scintillants du firmament nocturne. Selon la légende, ces biscuits dorés, façonnés avec amour et patience par les artisans méticuleux, étaient dotés d’une énergie mystérieuse. Lorsqu’ils s’harmonisaient sous les rayons argentés de la lune, un phénomène prodigieux se produisait. Les biscotteurs de jadis murmuraient que les biscottes se rendaient dans un sanctuaire mystique, un endroit où la terre elle-même vibrait d’une mélodie ancienne et magique, une mélodie qui incitait les biscottes à célébrer leur existence par une danse envoûtante. Ce lieu extraordinaire était connu sous le nom de la « Biscothèque ». Caché au cœur d’une forêt abritée des yeux curieux des mortels, la Biscothèque était un havre de réjouissance. Les biscottes, dans leurs somptueuses parures grillées, virevoltaient sur un sol en poudre de grains d’or, leur danse évoquant les mouvements fluides des brises du matin. Leur ballet gracieux était une offrande à la générosité de la terre et une célébration de la transformation mystérieuse de leur substance sèche. Il était dit que ceux qui avaient la chance rare d’assister à cette danse enchantée obtenaient la bénédiction des déesses de la récolte, assurant une saison prospère et des champs abondants. Les villageois, émerveillés par ces récits, perpétuaient cette légende dans l’espoir qu’un jour, une nouvelle génération pourrait trouver la route cachée vers la Biscothèque et assister à ce miracle nocturne. Ainsi, jusqu’à nos jours, l’écho de cette légende résonne dans les cœurs de ceux qui gardent l’amour du pain et la magie des étoiles. « Où vont les biscottes pour danser? » demandent les jeunes sages assoiffés de connaissance. Et les anciens, un sourire énigmatique aux lèvres, répondent avec certitude et espoir à la fois : « En Biscothèque. »