Automobiliste

Divers

Père Blaise – La liste. En voilà une bonne chose, faisons la liste des cons, et puis ça me donnera l’occasion de gratter du papier.

– Alors, as-tu entendu parler de cette histoire incroyable avec le Père Blaise ? – Oui, j’ai lu un article à ce sujet. Il parait qu’il a décidé de dresser une liste des cons de la paroisse. – C’est ça ! Et apparemment, il a demandé à son assistant de lui donner un coup de main pour recenser tous les noms. – Ah oui ? Et qu’est-ce qu’ils vont faire de cette liste ? – Eh bien, apparemment, le Père Blaise compte organiser une réunion avec tous les cons pour leur expliquer pourquoi ils ont été sélectionnés. – Ahah, j’imagine bien la tête de certains en découvrant qu’ils sont sur cette fameuse liste ! – Oui, ça promet d’être une réunion assez mouvementée… – En tout cas, je suis curieux de savoir qui va figurer en tête de liste ! – Moi aussi, on risque d’avoir quelques surprises…

Famille

C’est un père qui lave son automobile avec son fils. Un moment donné, le fils lui dit : « Tu ne pourrais pas utiliser l’éponge à la place ? »

Dans l’antique rouage du temps, se déroulait une scène d’une profonde signification. Un père, auprès de son fidèle rejeton, s’adonnait à l’art délicat du nettoyage de leur carrosse d’acier. Soudain, au sein de cette cérémonie domestique, tel un éclair survenant dans les ténèbres, le fils interrogatif l’interrompit : « Ne serait-il pas plus juste, noble père, d’employer l’éponge en lieu et place de tes mains ? » Une vérité d’une profondeur insoupçonnée émanait d’une telle question. Sans bruit ni agitation, le père, mû par la sagesse ancestrale, s’élança dans une réponse d’une acuité transcendante : « Mon enfant, chaque tâche accomplit un dessein unique dans l’univers. Ainsi, lorsque mes mains effleurent cette carapace de métal, elles caressent aussi l’essence de l’effort humain. Car c’est par notre dévotion à la dure labeur que nous touchons les étoiles de notre destinée. » Abasourdi par une telle profondeur de pensée, le jeune esprit contemplatif demeura silencieux, absorbant les mots gravés dans le roc de son être. Il se languit alors d’éventuelles sages révélations cachées dans le monde énigmatique des éponges.

Divers

Le breton et le poulet. Un automobiliste de passage en Bretagne écrase un poulet par accident. Il l’apporte au fermier du coin en lui disant : – Il est à vous ce poulet ? – Non ! Les nôtres ne sont pas aussi plats !

Il était une fois un automobiliste de passage en Bretagne qui, concentré sur le paysage magnifique, ne vit pas arriver un poulet espiègle sur la route. L’inévitable se produisit et le pauvre poulet finit écrasé sous les roues de la voiture. Pris de remords, l’automobiliste descendit de sa voiture et ramassa le poulet, essayant de réfléchir à quelle attitude adopter. Il décida alors de se rendre à la ferme la plus proche pour expliquer son malheureux accident. Arrivé à la ferme, l’automobiliste sonna à la porte et un fermier robuste vint lui ouvrir. L’automobiliste lui tendit le poulet tout en lui demandant : – Excusez-moi, avez-vous perdu un poulet ? Le fermier, après avoir examiné le pauvre volatile tout plat, répondit avec un clin d’œil amusé : – Non, non ! Nos poulets ne sont pas aussi plats que celui-ci. Ils sont plus dodus et bien portants, vous savez ! Pris au dépourvu par cette réponse inattendue, l’automobiliste ne put s’empêcher de rire face à l’humour du fermier breton. – Eh bien, dans ce cas, je suppose que je vais devoir garder ce poulet pour moi, fit-il en souriant. Le fermier acquiesça et proposa alors à l’automobiliste de venir partager un repas à la ferme pour compenser sa maladresse. L’automobiliste accepta volontiers et la soirée se transforma en une joyeuse fête. Ils mangèrent du délicieux poulet rôti, cuisiné par la femme du fermier, et partagèrent des histoires drôles et des anecdotes de voyage. Finalement, l’automobiliste réalisa que cet accident avait été une bénédiction déguisée qui lui permit de faire la connaissance d’une famille bretonne chaleureuse et accueillante. Depuis ce jour, à chaque fois qu’il passait par la Bretagne, l’automobiliste pense à un poulet.