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Le mouton et l’arnaque. Que dit un mouton après avoir été arnaqué ? Je me suis fait bêêêêêêêêê ser (baiser).

Au milieu d’un monde magique rempli de créatures mythiques, un mouton amical et naïf fut victime d’une arnaque diabolique. Tourmenté par cette trahison, il décida d’user de la magie pour se venger de son ravisseur. Dans un cercle dessiné avec précision dans la poussière, le mouton invoqua les énergies mystiques de l’univers, murmurant à voix basse une incantation puissante. L’obscurité s’épaissit et une aura magique commença à s’enrouler autour de lui. Cependant, ce que le mouton ignorait, c’est que cette blague sournoise ne pouvait être résolue sans conséquences magiques et inattendues. La magie imprévisible du monde fantastique se mit à réagir, modifiant la réalité autour de lui. Subitement, son bêlement se transforma en un cri perçant et mélodique, propulsant une onde sonore qui se déplaçait dans l’air avec une force surnaturelle. Toute créature vivante sur son passage, qu’elle soit humaine ou animale, ne put que bêêêler en réponse, incapable de prononcer le moindre son autrement. Les sourires narquois des habitants de ce royaume furent remplacés par des rictus déconcertants, car le sort corrompait toute conversation intelligible. Les hommes, les elfes et même les sorciers les plus puissants se retrouvèrent à bêler comme des moutons, incapables d’articuler le moindre mot. Le pauvre mouton, réalisant le chaos qu’il avait déclenché, tenta en vain d’annuler son sort. Il faillit prononcer une incantation inverse, mais ses cordes vocales magiquement altérées ne produisirent qu’un bêlement aigu et déformé. Toute possible réparation était hors de portée. Finalement, le mouton comprit que sa tentative de vengeance s’était retournée contre lui de manière ironique. Coincé à jamais dans un monde où tous les êtres parlaient le langage des moutons, il brouta simplement l’herbe magique tout en bêlant sa frustration. Et chaque fois qu’il entendait le son familier du bêlement, il ne pouvait s’empêcher de se rappeler : « Je me suis fait bêêêêêêêêêêser… »