Entendez, bonnes gens, l’histoire que je vais conter, D’une époque lointaine où les braves chevaliers, Arpentant les champs de bataille avec fierté, Avaient pour divertissement de fameux faits. Au Moyen Âge, quand la guerre fut terminée, Les braves soldats cherchaient comment s’amuser, Et parmi eux se trouvait un barde itinérant, Qui, de chants en récits, enchantait les passants. Un soir, dans la taverne d’un petit village, Le barde s’installa sous l’œil de la foule sage, Et une ballade joyeuse il entonna, D’un équipement qu’on prétend bien silencieux. « Pourquoi dit-on qu’un parachute est si discret ? Dit le barde d’une voix claire, sans regret. C’est qu’il amortit les bruits avec élégance, Tel un doux souffle d’été qui frôle la romance. Oh, ce parachute, l’ami des cieux, Tel un enchantement, une mélodie pour les yeux, Il enveloppe les corps d’un rayon de clarté, Pour une arrivée gracieuse et tant espérée ! Un « parafaitpasdebruit », ainsi l’appelle-t-on, Un fameux équipement, une perle en toute saison, Au gré des vents, il danse tel un funambule, Sans faire d’ombre, ni laisser de traces d’obstacle. Qu’il soit arme des braves sautant du sommet, Ou compagnon des hommes volant de gaîté, Le parachute, ce fin génie mécanique, Fait preuve de discrétion telle une énigme antique. À l’agonie tourne cette histoire, D’un parachute aux vertus notoires, Silencieux, il chute, telle une plume danseuse, Emplissant les braves d’une joie amoureuse. Ainsi, joyeux compagnons, je vous le dis, Le parachute, notre ami, il est bel et bien, Équipement digne des contes et légendes, Qui vole en silence et nous enchante au présent. » Et le barde, alors, achevant son récit enchanté, S’éclipse dans l’ombre, laissant la foule subjuguée, Car cette ballade si bien rimée et scandée, Rappelle aux hommes un équipement bien-aimé.