Monsieur et Madame

Monsieur et Madame Mensoif. M. et Mme Mensoif ont un fils. Comment s’appelle-t-il ? – GĂ©rard (j’ai rarement soif).

Monsieur et Madame Mensoif habitaient un petit village tranquille en Normandie. Ce couple Ă©tait connu pour sa relation unique avec les boissons. Monsieur Mensoif, un homme affable et trĂšs social, adorait partager des verres avec ses amis au bistrot local. Madame Mensoif, quant Ă  elle, Ă©tait plus modĂ©rĂ©e dans ses consommations et prĂ©fĂ©rait les infusions de plantes du jardin. Un beau jour, Madame Mensoif annonça Ă  son Ă©poux qu’elle Ă©tait enceinte. Neuf mois plus tard, un garçon robuste et joyeux vint au monde. Ils dĂ©cidĂšrent de le nommer GĂ©rard. En grandissant, GĂ©rard se montra un enfant fort distrait et dotĂ© d’un humour certain. Lors de sa premiĂšre fĂȘte d’anniversaire avec ses petits camarades d’Ă©cole, une Ă©trange chose fut remarquĂ©e. Alors que tous les enfants rĂ©clamaient des jus de fruits ou des sodas, GĂ©rard s’approchait toujours des fontaines Ă  eau. Les parents de ses amis Ă©taient curieux. « Dis donc, ton petit GĂ©rard, il ne boit que de l’eau ? » Monsieur Mensoif souleva un sourcil et rĂ©pondit en riant : « Oui, c’est vrai, notre GĂ©rard a hĂ©ritĂ© de sa mĂšre. Il n’a jamais vraiment soif de grand-chose autrement que de l’eau. » Les amis de Monsieur Mensoif adorĂšrent la petite boutade. GĂ©rard, grandissant, prit l’habitude de rĂ©pondre Ă  toute question sur ses prĂ©fĂ©rences avec une touche d’humour : « Je suis GĂ©rard Mensoif, j’ai rarement soif. » Ce qui faisait rire ceux qui le connaissaient bien. GĂ©rard avait dĂ©veloppĂ© cette rĂ©putation au point que, mĂȘme au lycĂ©e, ses amis prĂ©tendaient que GĂ©rard ne buvait que des litres d’eau. Un jour, lors d’un pique-nique scolaire, la maĂźtresse de sport proposa une compĂ©tition de boissons – une idĂ©e certes un peu Ă©trange. GĂ©rard se dit qu’il n’allait pas faire exception cette fois-ci et participa avec joie. Les autres enfants attrapĂšrent des canettes de cola et des bouteilles de jus, mais GĂ©rard resta fidĂšle Ă  son bidon d’eau minĂ©rale. À la fin de la compĂ©tition, c’était Ă©videmment GĂ©rard qui avait consommĂ© la plus grande quantitĂ© de liquide – de l’eau, bien sĂ»r ! En rentrant chez lui, il fut accueilli par ses parents qui lui demandĂšrent comment s’Ă©tait passĂ©e sa journĂ©e. Avec un sourire malin, GĂ©rard rĂ©pliqua : « Aujourd’hui, j’ai prouvĂ© que mĂȘme Mensoif peut boire comme un trou – d’eau ! » Le village entier en riait pendant des semaines. Depuis ce jour, GĂ©rard devint un petit hĂ©ros local, connu pour sa remarquable soif
 d’humour et d’eau fraĂźche ! Et c’est ainsi que GĂ©rard Mensoif continua sa vie, simple, joyeuse et toujours avec cette rare capacitĂ© Ă  rendre chaque moment un peu plus lĂ©ger et amusant.

Jeux de mots

OĂč vont les biscottes pour danser ? En biscothĂšque.

Il Ă©tait une fois, il y a de nombreuses lunes, dans une terre fertile oĂč la farine Ă©tait vĂ©nĂ©rĂ©e comme l’essence mĂȘme de la vie, une lĂ©gende contĂ©e par les anciens autour des feux de camp. Ce rĂ©cit, transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, racontait l’existence d’un lieu enchantĂ© oĂč les biscottes semblaient prendre vie sous les Ă©clats scintillants du firmament nocturne. Selon la lĂ©gende, ces biscuits dorĂ©s, façonnĂ©s avec amour et patience par les artisans mĂ©ticuleux, Ă©taient dotĂ©s d’une Ă©nergie mystĂ©rieuse. Lorsqu’ils s’harmonisaient sous les rayons argentĂ©s de la lune, un phĂ©nomĂšne prodigieux se produisait. Les biscotteurs de jadis murmuraient que les biscottes se rendaient dans un sanctuaire mystique, un endroit oĂč la terre elle-mĂȘme vibrait d’une mĂ©lodie ancienne et magique, une mĂ©lodie qui incitait les biscottes Ă  cĂ©lĂ©brer leur existence par une danse envoĂ»tante. Ce lieu extraordinaire Ă©tait connu sous le nom de la « BiscothĂšque ». CachĂ© au cƓur d’une forĂȘt abritĂ©e des yeux curieux des mortels, la BiscothĂšque Ă©tait un havre de rĂ©jouissance. Les biscottes, dans leurs somptueuses parures grillĂ©es, virevoltaient sur un sol en poudre de grains d’or, leur danse Ă©voquant les mouvements fluides des brises du matin. Leur ballet gracieux Ă©tait une offrande Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© de la terre et une cĂ©lĂ©bration de la transformation mystĂ©rieuse de leur substance sĂšche. Il Ă©tait dit que ceux qui avaient la chance rare d’assister Ă  cette danse enchantĂ©e obtenaient la bĂ©nĂ©diction des dĂ©esses de la rĂ©colte, assurant une saison prospĂšre et des champs abondants. Les villageois, Ă©merveillĂ©s par ces rĂ©cits, perpĂ©tuaient cette lĂ©gende dans l’espoir qu’un jour, une nouvelle gĂ©nĂ©ration pourrait trouver la route cachĂ©e vers la BiscothĂšque et assister Ă  ce miracle nocturne. Ainsi, jusqu’Ă  nos jours, l’Ă©cho de cette lĂ©gende rĂ©sonne dans les cƓurs de ceux qui gardent l’amour du pain et la magie des Ă©toiles. « OĂč vont les biscottes pour danser? » demandent les jeunes sages assoiffĂ©s de connaissance. Et les anciens, un sourire Ă©nigmatique aux lĂšvres, rĂ©pondent avec certitude et espoir Ă  la fois : « En BiscothĂšque. »

Nourriture

La banane et le coronavirus. Que dit une banane malade Ă  ses camarades qui ont aussi chopĂ© le virus ? – On va tous mĂ»rir !

Dans les tavernes du Moyen Âge, Un barde chantait sur une estrade, Une blague qui fit rire et glousser, Sur la banane et le virus injuste. Il disait d’une voix enjouĂ©e, « Que dit une banane malade, À ses amis qui sont tous frappĂ©s ? On va tous mĂ»rir, c’est une vraie parade ! Car le coronavirus nous guette, Mais ensemble nous resterons solides, Comme des bananes bien mĂ»res et vĂȘtues, Pour surmonter cette Ă©preuve aride. Alors rions, buvons et chantons, Pour oublier un temps cette tourmente, Car au bout du tunnel, la lumiĂšre brille, Et nous serons forts malgrĂ© les tourments. » Et dans la salle, les rires rĂ©sonnaient, À la vue de ce barde malicieux, Qui avait su, avec talent, Transformer la peur en un doux dĂ©lice.