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J’ai un copain qui a fait un mariage d’amour. Il a Ă©pousĂ© une femme riche. Il aimait l’argent.

Titre : Mariage d’amour ou mariage « en gros billets » ? Avez-vous dĂ©jĂ  entendu parler de cet adage « l’amour n’a pas de prix » ? Eh bien, laissez-moi vous raconter l’histoire incroyable mais vraie de mon ami Jean-Pierre, qui a rĂ©alisĂ© Ă  la perfection l’art de joindre l’utile Ă  l’agrĂ©able en se mariant avec une femme riche. Jean-Pierre, un homme charmant, s’est toujours dĂ©crit comme un fervent admirateur de « l’argent bien placé ». C’Ă©tait donc sans surprise que notre cher dragueur invĂ©tĂ©rĂ© avait les yeux rivĂ©s sur les femmes les mieux nanties de notre belle citĂ©. Et le destin a fini par lui sourire lorsqu’il rencontra Sophie, la belle hĂ©ritiĂšre d’un empire financier ! Leur histoire d’amour est digne des plus grands romans Ă  l’eau de rose. Ils se sont rencontrĂ©s dans un concert de musique classique, oĂč Jean-Pierre avait rĂ©ussi Ă  se faufiler en tant que spĂ©cialiste des arts pour sĂ©duire sa future Ă©pouse. Coup de foudre ? Pas vraiment. Coup de dollar plutĂŽt ! Lorsque Sophie a annoncĂ© sa dĂ©cision de se marier avec Jean-Pierre, sa famille a d’abord Ă©tĂ© surprise. Certaines langues de vipĂšres murmuraient que le « bon parti » de Sophie n’avait d’yeux que pour les billets verts. Mais soyons honnĂȘtes, qui peut blĂąmer un homme pour tomber Ă©perdument amoureux des avantages d’un compte en banque bien garni ? Le mariage, un Ă©vĂ©nement grandiose digne des plus gros budgets, a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ© dans le faste et le luxe, tous les invitĂ©s congelĂ©s face Ă  l’opulence qui s’Ă©talait sous leurs yeux Ă©bahis. Jean-Pierre, toujours en quĂȘte de nouvelles trouvailles pour donner l’apparence de l’aisance financiĂšre, s’est mĂȘme offert une bague de mariage en or massif, avec une montre assortie, juste pour se sentir plus Ă  l’aise. Bien sĂ»r, Ă  chaque mariage vient la redoutable question du lieu de la lune de miel. Jean-Pierre a lĂ©gitimement suggĂ©rĂ© « Bora Bora » ou « Saint-Tropez » pour une escapade romantique inoubliable. Cependant, Sophie avait ses propres plans : des vacances de rĂȘve Ă  la maison familiale en Suisse, oĂč leur amour pourrait s’Ă©panouir sur les pistes de ski et dans les cinq Ă©toiles des hĂŽtels de luxe. Depuis leur mariage, Jean-Pierre ne cesse de se pavaner dans son tout nouveau costume sur mesure et de compter ses gains au quotidien. Le couple s’est lancĂ© dans une vie luxueuse, entre les yachts dans les CaraĂŻbes, les soirĂ©es mondaines et les escapades shopping Ă  Paris. Certains pourraient dire que Jean-Pierre a trouvĂ© le mariage parfait, oĂč l’amour et l’argent fusionnent de maniĂšre harmonieuse. Mais est-ce vraiment ça, le bonheur ? Peut-on trouver la vĂ©ritable satisfaction dans les chiffres en banque plutĂŽt que dans l’affection sincĂšre d’un ĂȘtre cher ? Quoi qu’il en soit, Jean-Pierre est convaincu d’avoir fait le mariage de ses rĂȘves, avec une femme Ă  la fois riche et aimante. Et tant qu’il peut continuer Ă  profiter de son amour pour l’argent, il est prĂȘt Ă  vivre une vie de luxe et de paillettes. Alors, peut-ĂȘtre que l’argent ne fait pas le bonheur, mais pour Jean-Pierre, l’argent fait office de litiĂšre douillette sur laquelle il peut se prĂ©lasser en ronronnant de satisfaction. Une chose est sĂ»re, il ne nous reste plus qu’Ă  lui souhaiter bonne chance pour son mariage « en gros billets », espĂ©rant qu’il ne finisse pas par se perdre dans le faste matĂ©riel au dĂ©triment d’une vĂ©ritable connexion amoureuse.

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Le breton et le poulet. Un automobiliste de passage en Bretagne Ă©crase un poulet par accident. Il l’apporte au fermier du coin en lui disant : – Il est Ă  vous ce poulet ? – Non ! Les nĂŽtres ne sont pas aussi plats !

Il Ă©tait une fois un automobiliste de passage en Bretagne qui, concentrĂ© sur le paysage magnifique, ne vit pas arriver un poulet espiĂšgle sur la route. L’inĂ©vitable se produisit et le pauvre poulet finit Ă©crasĂ© sous les roues de la voiture. Pris de remords, l’automobiliste descendit de sa voiture et ramassa le poulet, essayant de rĂ©flĂ©chir Ă  quelle attitude adopter. Il dĂ©cida alors de se rendre Ă  la ferme la plus proche pour expliquer son malheureux accident. ArrivĂ© Ă  la ferme, l’automobiliste sonna Ă  la porte et un fermier robuste vint lui ouvrir. L’automobiliste lui tendit le poulet tout en lui demandant : – Excusez-moi, avez-vous perdu un poulet ? Le fermier, aprĂšs avoir examinĂ© le pauvre volatile tout plat, rĂ©pondit avec un clin d’Ɠil amusĂ© : – Non, non ! Nos poulets ne sont pas aussi plats que celui-ci. Ils sont plus dodus et bien portants, vous savez ! Pris au dĂ©pourvu par cette rĂ©ponse inattendue, l’automobiliste ne put s’empĂȘcher de rire face Ă  l’humour du fermier breton. – Eh bien, dans ce cas, je suppose que je vais devoir garder ce poulet pour moi, fit-il en souriant. Le fermier acquiesça et proposa alors Ă  l’automobiliste de venir partager un repas Ă  la ferme pour compenser sa maladresse. L’automobiliste accepta volontiers et la soirĂ©e se transforma en une joyeuse fĂȘte. Ils mangĂšrent du dĂ©licieux poulet rĂŽti, cuisinĂ© par la femme du fermier, et partagĂšrent des histoires drĂŽles et des anecdotes de voyage. Finalement, l’automobiliste rĂ©alisa que cet accident avait Ă©tĂ© une bĂ©nĂ©diction dĂ©guisĂ©e qui lui permit de faire la connaissance d’une famille bretonne chaleureuse et accueillante. Depuis ce jour, Ă  chaque fois qu’il passait par la Bretagne, l’automobiliste pense Ă  un poulet.

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Maman, maman, est-ce que j’ai Ă©tĂ© adoptĂ© ? Mais non, nous n’avons mis l’annonce qu’hier.

Jean: Luc, Luc, est-ce que j’ai Ă©tĂ© adoptĂ© ? Luc: Mais non, pourquoi tu dis ça ? Jean: Parce que tu sais, j’ai des doutes… Mes parents ont l’air tellement diffĂ©rents de moi. Luc: Oh, arrĂȘte avec ça. C’est normal d’avoir des diffĂ©rences avec ses parents. Jean: Mais quand mĂȘme, Luc ! Mon pĂšre est brun, ma mĂšre est blonde, et moi je suis roux ! Sans parler de mes yeux verts, alors qu’ils ont les yeux bleus. Luc: Eh bien, tu sais, ça n’a rien Ă  voir avec le fait d’ĂȘtre adoptĂ©. Les gĂšnes sont parfois imprĂ©visibles. Regarde mes parents, ils sont petits et moi je suis grand. Jean: Hm, peut-ĂȘtre que tu as raison… Mais il y a autre chose qui me trouble. Mes parents sont toujours en train de dire que je suis unique, original, spĂ©cial… Luc: Et alors ? C’est plutĂŽt une bonne chose, non ? Jean: Oui, mais ils ajoutent toujours un petit « dans notre famille » Ă  la fin de leurs phrases ! Luc: Ah, je vois oĂč tu veux en venir… Mais je suis sĂ»r qu’ils ne voulaient pas dire que tu es diffĂ©rent parce que tu es adoptĂ©. Ils voulaient seulement dire que tu te dĂ©marques par tes qualitĂ©s. Jean: Tu penses ? Oh, attends une minute, j’ai une idĂ©e ! Je vais leur demander tout de suite si je suis adoptĂ©, comme ça j’aurai la rĂ©ponse dĂ©finitive. Luc: Attends, attends ! Avant de faire une telle chose, laisse-moi te raconter une blague Ă  ce sujet. Jean: Une blague sur l’adoption ? Haha, je demande Ă  voir ça. Luc: Eh bien, c’est un enfant qui demande Ă  sa maman : « Maman, maman, est-ce que j’ai Ă©tĂ© adoptĂ© ? » Et la maman rĂ©pond : « Mais non, nous n’avons mis l’annonce qu’hier ! » Jean: Hahaha, c’est vraiment marrant ! Je l’adore. Bon, je vais quand mĂȘme demander Ă  mes parents, juste pour en avoir le cƓur net. [Jean se prĂ©cipite vers ses parents] Luc: Attends, je viens avec toi ! [Jean et Luc arrivent devant les parents] Jean: Papa, maman, est-ce que je suis vraiment adoptĂ© ? Papa: Quoi ?! OĂč est-ce que tu as entendu ça ? Maman: Oh, chĂ©ri, calme-toi. Il a juste besoin d’ĂȘtre rassurĂ©. Papa: Bon, Ă©coute Jean, tu n’es pas adoptĂ©, d’accord ? Maintenant, retourne jouer avec Luc. Jean: Ah, d’accord. Merci, papa. Luc: Eh bien, je suis ravi que tout soit clair maintenant. Papa: Oui, et d’ailleurs, Jean, il faut qu’on parle. On a vu cette annonce hier… [Maman et Luc Ă©clatent de rire] Jean: Ah, ah, trĂšs drĂŽle, trĂšs drĂŽle
 Alors ça veut dire que
 Papa: Non, je plaisante ! Tu es bien notre fils, on t’aime plus que tout. Luc: Haha, Jean, t’es tombĂ© dans le panneau ! Jean: Pff, vous ĂȘtes vraiment terribles, vous deux. Mais je suis soulagĂ© de savoir que je suis vraiment dans cette famille extraordinaire. [Maman et Papa sourient et enlacent Jean] Maman: Bien sĂ»r que tu es dans notre famille et tu es spĂ©cial Ă  notre maniĂšre, notre petit rouquin prĂ©fĂ©rĂ© ! [Le dialogue se termine avec un Ă©clat de rire collectif]