2 militaires discutent : Pourquoi tu t’es engagĂ© ? Je suis cĂ©libataire et j’aime la guerre, et toi ? Je suis mariĂ© et je voulais avoir la paix.
Dans le monde ensorcelĂ©, oĂč des enchantements constants flottaient dans l’air, deux braves guerriers Ă©changeaient des mots lors d’un moment de rĂ©pit. L’un d’eux, les yeux Ă©tincelants d’une magie mystĂ©rieuse, posa la question : « Pourquoi t’es-tu engagĂ© dans cette bataille, camarade ? » demanda-t-il. L’autre soldat, portant une armure solide et une Ă©pĂ©e forgĂ©e par un maĂźtre enchanteur, rĂ©pliqua avec un sourire malicieux : « Je suis cĂ©li… cĂ©libataire et j’aime honorer mes ancĂȘtres dans la guerre sans fin. Et toi, valeureux compagnon ? Pourquoi as-tu embrassĂ© cette destinĂ©e guerriĂšre ? » Le guerrier celibataire, laissant un sourire Ă©clater sur son visage, rĂ©pondit : « Je suis mariĂ©, cher ami, et je cherchais dĂ©sespĂ©rĂ©ment la paix. Quel meilleur moyen de trouver le calme Ă©ternel que dans le tourbillon chaotique d’une bataille sans fin ? » Soudain, le ciel s’assombrit et les Ă©toiles s’alignĂšrent dans un motif Ă©trange. Un Ă©clair chargĂ© de magie frappa les deux combattants, fusionnant leur destinĂ©e pour l’Ă©ternitĂ©. Leur sort fut scellĂ© dans cette plaisanterie impĂ©tueuse. DĂšs lors, chaque jour de guerre, le guerrier mariĂ© Ă©tait condamnĂ© Ă se retrouver aux cĂŽtĂ©s de son camarade cĂ©libataire. Leurs vies entrelacĂ©es dans une symphonie d’action constante. Mais voici la consĂ©quence aussi imprĂ©visible que magique de leur Ă©change frivole : quand le cĂ©libataire montait au front, il connaissait une paix Ă©phĂ©mĂšre et reposante, trouvant refuge dans la mĂȘlĂ©e. Pendant ce temps, le guerrier mariĂ© se retrouvait tourmentĂ© et bruyant, sauvagement poussĂ© au combat par une Ă©pouse toujours insatisfaite. Ainsi, les rĂŽles s’inversĂšrent entre les deux guerriers, la guerre devenant paisible et rĂ©paratrice pour l’un, tandis que la paix se transformait en tumulte constant pour l’autre. Et ainsi, ces deux soldats, liĂ©s par une magie farceuse, poursuivirent leur existence conjointe, jamais libĂ©rĂ©s de l’ironie envoĂ»tante d’une plaisanterie transformĂ©e en sort Ă©ternel.