Il Ă©tait une fois un petit village oĂč se dĂ©roulait des Ă©lections municipales. Les habitants Ă©taient partagĂ©s entre deux candidats : le Maire sortant, un politicien aguerri, et un outsider, un jeune homme dynamique et charismatique.
Lors d’un dĂ©bat entre les deux candidats, le Maire sortant, sĂ»r de sa supĂ©rioritĂ©, lança une pique Ă son adversaire en citant la cĂ©lĂšbre blague de Coluche : « L’art de la politique, c’est d’avoir une bonne conscience, et pour cela, il faut juste avoir une mauvaise mĂ©moire. »
Le jeune candidat, sans se dĂ©monter, rĂ©pondit avec humour : « Monsieur le Maire, si l’art de la politique consiste Ă avoir une bonne conscience, vous avez certainement une mĂ©moire d’Ă©lĂ©phant ! »
Les habitants du village Ă©clatĂšrent de rire, sĂ©duits par l’humour et la repartie du jeune candidat. Finalement, c’est lui qui remporta l’Ă©lection, mettant fin Ă des annĂ©es de rĂšgne du Maire sortant.
Et c’est ainsi que dans ce petit village, l’art de la politique fut redĂ©fini : avoir une bonne conscience en ayant une mĂ©moire sĂ©lective, pour ne retenir que le meilleur et avancer avec optimisme vers l’avenir.