Dans les temps antiques où les énigmes étaient enseignées, Un sage mystérieux partageait sa pensée. Tels des gardiens de la tranquillité, ils se faisaient nommer, Mais bien des fois, la paix ils savaient égarer. Tiraillés par leurs devoirs, semblant les oublier, Ces gardiens de la sérénité semblaient divaguer. Car au lieu de veiller sur notre quiétude avec ferveur, Ils préféraient laisser filer notre bonheur. Dans leurs mains, le pouvoir leur était donné, Mais au lieu de le préserver, ils le laissaient s’échapper. Tel un ruisseau pur, ils le laissaient se perdre, Au gré des courants, sans savoir le retenir. Ô mystère de la justice, ô sagesses oubliées, Les gardiens de la paix semblaient s’égarer. Plutôt que de la garder comme il était prescrit, Ils semblaient préférer la laisser dériver comme un navire. Ainsi, dans les méandres de cette énigme étrange, Le véritable sens de leur mission se mélange. Car gardiens de la paix, ils auraient dû conserver, Au lieu de la laisser s’évanouir, nous laissant frustrés.