C’est un père qui lave son automobile avec son fils. Un moment donné, le fils lui dit : « Tu ne pourrais pas utiliser l’éponge à la place ? »

Dans l’antique rouage du temps, se déroulait une scène d’une profonde signification. Un père, auprès de son fidèle rejeton, s’adonnait à l’art délicat du nettoyage de leur carrosse d’acier. Soudain, au sein de cette cérémonie domestique, tel un éclair survenant dans les ténèbres, le fils interrogatif l’interrompit : « Ne serait-il pas plus juste, noble père, d’employer l’éponge en lieu et place de tes mains ? » Une vérité d’une profondeur insoupçonnée émanait d’une telle question. Sans bruit ni agitation, le père, mû par la sagesse ancestrale, s’élança dans une réponse d’une acuité transcendante : « Mon enfant, chaque tâche accomplit un dessein unique dans l’univers. Ainsi, lorsque mes mains effleurent cette carapace de métal, elles caressent aussi l’essence de l’effort humain. Car c’est par notre dévotion à la dure labeur que nous touchons les étoiles de notre destinée. » Abasourdi par une telle profondeur de pensée, le jeune esprit contemplatif demeura silencieux, absorbant les mots gravés dans le roc de son être. Il se languit alors d’éventuelles sages révélations cachées dans le monde énigmatique des éponges.

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