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Le breton et le poulet. Un automobiliste de passage en Bretagne écrase un poulet par accident. Il l’apporte au fermier du coin en lui disant : – Il est à vous ce poulet ? – Non ! Les nôtres ne sont pas aussi plats !

Il était une fois un automobiliste de passage en Bretagne qui, concentré sur le paysage magnifique, ne vit pas arriver un poulet espiègle sur la route. L’inévitable se produisit et le pauvre poulet finit écrasé sous les roues de la voiture. Pris de remords, l’automobiliste descendit de sa voiture et ramassa le poulet, essayant de réfléchir à quelle attitude adopter. Il décida alors de se rendre à la ferme la plus proche pour expliquer son malheureux accident. Arrivé à la ferme, l’automobiliste sonna à la porte et un fermier robuste vint lui ouvrir. L’automobiliste lui tendit le poulet tout en lui demandant : – Excusez-moi, avez-vous perdu un poulet ? Le fermier, après avoir examiné le pauvre volatile tout plat, répondit avec un clin d’œil amusé : – Non, non ! Nos poulets ne sont pas aussi plats que celui-ci. Ils sont plus dodus et bien portants, vous savez ! Pris au dépourvu par cette réponse inattendue, l’automobiliste ne put s’empêcher de rire face à l’humour du fermier breton. – Eh bien, dans ce cas, je suppose que je vais devoir garder ce poulet pour moi, fit-il en souriant. Le fermier acquiesça et proposa alors à l’automobiliste de venir partager un repas à la ferme pour compenser sa maladresse. L’automobiliste accepta volontiers et la soirée se transforma en une joyeuse fête. Ils mangèrent du délicieux poulet rôti, cuisiné par la femme du fermier, et partagèrent des histoires drôles et des anecdotes de voyage. Finalement, l’automobiliste réalisa que cet accident avait été une bénédiction déguisée qui lui permit de faire la connaissance d’une famille bretonne chaleureuse et accueillante. Depuis ce jour, à chaque fois qu’il passait par la Bretagne, l’automobiliste pense à un poulet.

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Maman, maman, est-ce que j’ai été adopté ? Mais non, nous n’avons mis l’annonce qu’hier.

Jean: Luc, Luc, est-ce que j’ai été adopté ? Luc: Mais non, pourquoi tu dis ça ? Jean: Parce que tu sais, j’ai des doutes… Mes parents ont l’air tellement différents de moi. Luc: Oh, arrête avec ça. C’est normal d’avoir des différences avec ses parents. Jean: Mais quand même, Luc ! Mon père est brun, ma mère est blonde, et moi je suis roux ! Sans parler de mes yeux verts, alors qu’ils ont les yeux bleus. Luc: Eh bien, tu sais, ça n’a rien à voir avec le fait d’être adopté. Les gènes sont parfois imprévisibles. Regarde mes parents, ils sont petits et moi je suis grand. Jean: Hm, peut-être que tu as raison… Mais il y a autre chose qui me trouble. Mes parents sont toujours en train de dire que je suis unique, original, spécial… Luc: Et alors ? C’est plutôt une bonne chose, non ? Jean: Oui, mais ils ajoutent toujours un petit « dans notre famille » à la fin de leurs phrases ! Luc: Ah, je vois où tu veux en venir… Mais je suis sûr qu’ils ne voulaient pas dire que tu es différent parce que tu es adopté. Ils voulaient seulement dire que tu te démarques par tes qualités. Jean: Tu penses ? Oh, attends une minute, j’ai une idée ! Je vais leur demander tout de suite si je suis adopté, comme ça j’aurai la réponse définitive. Luc: Attends, attends ! Avant de faire une telle chose, laisse-moi te raconter une blague à ce sujet. Jean: Une blague sur l’adoption ? Haha, je demande à voir ça. Luc: Eh bien, c’est un enfant qui demande à sa maman : « Maman, maman, est-ce que j’ai été adopté ? » Et la maman répond : « Mais non, nous n’avons mis l’annonce qu’hier ! » Jean: Hahaha, c’est vraiment marrant ! Je l’adore. Bon, je vais quand même demander à mes parents, juste pour en avoir le cœur net. [Jean se précipite vers ses parents] Luc: Attends, je viens avec toi ! [Jean et Luc arrivent devant les parents] Jean: Papa, maman, est-ce que je suis vraiment adopté ? Papa: Quoi ?! Où est-ce que tu as entendu ça ? Maman: Oh, chéri, calme-toi. Il a juste besoin d’être rassuré. Papa: Bon, écoute Jean, tu n’es pas adopté, d’accord ? Maintenant, retourne jouer avec Luc. Jean: Ah, d’accord. Merci, papa. Luc: Eh bien, je suis ravi que tout soit clair maintenant. Papa: Oui, et d’ailleurs, Jean, il faut qu’on parle. On a vu cette annonce hier… [Maman et Luc éclatent de rire] Jean: Ah, ah, très drôle, très drôle… Alors ça veut dire que… Papa: Non, je plaisante ! Tu es bien notre fils, on t’aime plus que tout. Luc: Haha, Jean, t’es tombé dans le panneau ! Jean: Pff, vous êtes vraiment terribles, vous deux. Mais je suis soulagé de savoir que je suis vraiment dans cette famille extraordinaire. [Maman et Papa sourient et enlacent Jean] Maman: Bien sûr que tu es dans notre famille et tu es spécial à notre manière, notre petit rouquin préféré ! [Le dialogue se termine avec un éclat de rire collectif]

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Que fait un arbre seul dans le désert ? Il joue à cache-cache mais il est cramé.

Un arbre solitaire dans un désert aride a appris à ses dépens qu’il ne faut jamais jouer à cache-cache… lorsqu’on est déjà cramé ! En effet, notre ami végétal avait décidé de se divertir un peu et de tromper l’ennui en s’adonnant à ce jeu enfantin. Si vous vous demandez encore comment un arbre se retrouve seul dans le désert, rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls ! La vérité est que notre protagoniste a toujours eu une imagination débordante. Il s’imagine être un cactus géant, entouré d’autres cactus tous plus fous les uns que les autres, mais n’en parlons pas trop pour ne pas alimenter ses idées farfelues… Revenons donc à notre histoire. C’était un après-midi torride de plein été, où le soleil était si brûlant qu’il aurait pu faire fondre un cornet glacé en quelques secondes seulement. Notre arbre un peu trop audacieux avait décidé de se cacher derrière une petite dune, persuadé d’être invisible aux yeux des autres arbres, et donc de pouvoir remporter la partie haut la main. Sautillant de branche en branche, tout excité à l’idée de se faire découvrir, notre arbre se mit à chanter joyeusement : « Caché, caché, je suis bien caché, personne ne me trouvera ! Derrière la dune, je suis si ravi, je vais gagner ce jeu sans pitié ! » Mais c’était sans compter sur le soleil mordant qui, ce jour-là, avait décidé de rire un peu aux dépens de notre arbre farceur. En se cachant derrière la dune, le vent se mit à souffler de plus en plus fort, jusqu’à provoquer un tourbillon de sable. La pauvre petite brindille qui dépassait de la dune fut alors rapidement embrasée par le soleil. Et c’est ainsi que notre arbre se retrouva littéralement cramé, tel un barbecue improvisé au milieu du désert. La scène aurait pu être tragique si notre arbre ne s’était pas aussitôt exclamé, sous le coup de l’humour noir : « Oh ! J’ai joué à cache-cache, mais me voilà cramé ! Je suis un arbre de désert, à l’humour bien raffiné ! » Les autres arbres du désert, spectateurs de cette triste et comique mésaventure, éclatèrent tous de rire. Même le soleil sembla faire une pause dans son rire écrasant, pris au dépourvu par la répartie de notre arbre cabotin. Et c’est ainsi que notre arbre cramé devint la mascotte officielle du désert des joueurs de cache-cache. Car, étrangement, les autres arbres pensaient qu’il était encore plus drôle avec ses branches grillées qu’auparavant. Moralité : le sens de l’humour peut tout changer, même pour un arbre cramé dans un désert aride. Alors, rappelez-vous, peu importe les épreuves de la vie, trouvez toujours le moyen de rire et d’apporter un peu de légèreté à votre entourage !